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La mariage du Viking

La mariage du Viking

Titel: La mariage du Viking Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Margaret Moore
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puis sur le torse de son partenaire.
    Emerveillé de la voir ainsi revivre, Einar se leva pour se débarrasser de ses braies. Glorieux dans sa nudité, il contempla longuement sa femme d’un regard chargé de désir, avant de la rejoindre et s’unir à elle.
    Dans un cri vibrant de passion, ses jambes emprisonnant les hanches de son amant, Meradyce l’accueillit en elle. Tous deux, enfin réunis, laissèrent exploser leur bonheur de se retrouver, comme si des mois d’absence les avaient séparés.
    Quand, au bout de longues minutes, ils se furent enfin rassasiés l’un de l’autre, Meradyce se laissa rouler sur le côté et souffla à l’oreille de son époux :
    — Mon bien-aimé…
    ***
    — Je vous demande pardon, Messire…
    Dans une grimace, Kendric repoussa la servante qui partageait son lit, et se leva.
    — Que me veut-on ? demanda-t-il, furieux d’avoir été interrompu dans ses ébats amoureux.
    L’air lui parut froid, et il passa une longue tunique sur son corps à demi nu. Frissonnante et embarrassée, sa compagne se recouvrit pudiquement d’une fourrure.
    Le thane contourna le grand lit de bois et s’avança vers les deux importuns.
    — Alors, que me voulez-vous ? répéta-t-il plus qu’irrité. J’espère pour vous que la chose est importante.
    L’homme, qui se tenait sur le seuil, fit un pas en avant, et Kendric le reconnut aussitôt.
    — Selwyn… ?
    — Oui, Messire.
    — Laisse-nous, ordonna le Saxon à la servante qui attendait en tremblant.
    Celle-ci s’empressa de quitter la couche de Kendric, passa hâtivement sa robe et s’enfuit de la chambre comme une voleuse. Avec un soupir las, le thane se laissa tomber dans un fauteuil et fit signe à Selwyn d’approcher.
    — Qui est avec toi ?
    Ingemar sortit alors de l’ombre, arrachant à Kendric un sourire appréciatif.
    — Selwyn, que c’est aimable à toi de me rendre visite ! Mais qui est donc la charmante personne qui t’accompagne ?
    — Elle s’appelle Ingemar et…
    — Ingemar ! coupa Kendric. Une Viking ! Approche donc. Ote ta cape et assieds-toi.
    Tandis que l’interpellée obéissait, le thane, en amateur de femmes très avisé, jugea que les formes de la belle justifieraient la dépense d’une petite fortune. S’il s’agissait d’une esclave bien sûr…
    Cependant, il lui parut sage de ne rien montrer de son enthousiasme.
    — Alors, Selwyn, qu’est-ce qui t’amène dans mon village ?
    — Une… affaire, Messire.
    — J’entends bien, reprit Kendric dont le regard glissaitirrésistiblement vers l’objet de sa convoitise. Mais, quel genre d’affaire ?
    Après avoir jeté derrière lui un coup d’œil méfiant pour s’assurer que personne n’écoutait, Selwyn déclara :
    — D’abord, Messire, laissez-moi vous exprimer mes condoléances à propos de votre femme.
    — Merci. C’était un accident bien malheureux.
    Loin d’être dupe, Selwyn savait que cet « accident » n’en était pas un. L’on racontait que, lors d’une chevauchée en compagnie de son mari, Ludella, jetée à terre par sa monture, était allée se fracasser le crâne contre un roc. Mais, à en croire un habitant du village, l’on aurait tout simplement précipité la pauvre jeune femme contre ce même caillou, provoquant une blessure à laquelle elle n’avait pas survécu.
    — C’est grand dommage, reprit Selwyn que l’hypocrisie n’effrayait guère.
    — Oui, articula Kendric sans même tenter de montrer quelque affliction.
    — Vos enfants, intervint soudain Ingemar que l’on semblait avoir oubliée. Je peux vous mener à eux.
    Kendric regarda Selwyn d’un air surpris.
    — Est-ce vrai ?
    — Oui, Messire. Les Vikings qui ont emmené vos enfants sont du même village que le sien. Et elle vous propose de vous y conduire.
    L’air songeur, Kendric se cala contre le haut dossier de son fauteuil. Il ne doutait pas que Selwyn sût exactement où se trouvait le village viking, et il prévoyait même de faire mander celui-ci dès le printemps revenu. Mais, à présent, n’avait-il pas devant lui ce même Selwyn, accompagné du plus intéressant des guides ?
    — Et pourquoi me mènerait-elle là-bas ?
    — Elle a refusé de m’en donner les raisons.
    — Il est impossible de prendre la mer avant le printemps, objecta Kendric.
    — Elle le sait.
    Sous le regard concupiscent du thane, Ingemar baissa hypocritement les yeux. L’hiver serait encore long. Cet homme était riche, beau, et

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