La mythologie : Ses dieux, ses héros, ses légendes
pas
pourquoi, vers le pays de deux quelconques propriétaires de troupeaux, Lyncée
et Idas. Là, nous dit Pindare, Idas devenu furieux à la suite d’une querelle à
propos de l’un de ses bœufs, poignarda Castor, qui en mourut. D’autres poètes
disent que la cause de la dispute fut les deux filles de Leucippe, roi de la
région. Pollux tua Lyncée et Zeus frappa Idas de son foudre. Mais Castor était
mort et Pollux, inconsolable, pria Zeus de le faire mourir lui aussi : Zeus,
apitoyé, lui permit de partager l’immortalité avec son frère,
De vivre une moitié de sa vie sous la terre et
l’autre
Dans les demeures dorées de l’Olympe.
Selon cette version, les deux frères ne furent plus jamais
séparés, passant un jour dans le Hadès, l’autre dans l’Olympe mais toujours
ensemble.
Le poète grec Lucien donne une autre version, selon laquelle
leurs demeures sont alternativement le ciel et la terre ; lorsque Pollux
se rend vers l’une, Castor se dirige vers l’autre et ainsi ils ne se retrouvent
jamais ensemble. Dans la courte satyre de Lucien, Apollon demande à Hermès :
« Dis-moi, pourquoi ne voyons-nous jamais Castor et Pollux en même temps ? »
– « Eh bien ! » répond Hermès, « ils ont tant d’attachement
l’un pour l’autre que lorsque le destin décréta que l’un devait mourir et l’autre
devenir immortel, ils décidèrent de se partager l’immortalité. » – « Ce
n’est pas bien sage, Hermès. Quel emploi peuvent-ils espérer remplir dignement
de cette façon ? Je prédis l’avenir ; Esculape guérit les maux ;
tu es un bon messager. Mais ces deux-là – vont-ils rester oisifs ? »
– « Non, bien certainement. Ils sont au service de Poséidon. Leur tâche
consiste à sauver tout navire en détresse. » – « Ah, maintenant tu
parles bien. Je me réjouis de leur voir une aussi bonne occupation. »
Selon la fiction, deux étoiles leur appartenaient : les
Gémeaux.
Les deux frères sont toujours représentés montant de
splendides chevaux d’un blanc de neige, mais Homère nous dit que Castor l’emportait
sur Pollux dans l’art de dompter ces animaux tandis que Pollux triomphait dans
celui du pugilat.
Les Silènes étaient des êtres mi-hommes mi-chevaux. Ils
marchaient sur deux jambes mais avaient souvent des sabots en guise de pieds, les
oreilles et toujours la queue de ce même animal. Aucun récit ne leur est
consacré mais on les voit souvent apparaître dans la décoration des vases grecs.
Les Satyres, comme Pan, étaient des hommes-chèvres, et
comme lui vivaient dans les lieux sauvages de la terre.
Contrastant avec ces divinités laides et inhumaines, les
déesses des bois étaient des jeunes femmes aux formes ravissantes : les Oréades, nymphes des montagnes, et les Dryades, nymphes des arbres, parfois
aussi nommées Hamadryades lorsque leur destin les liait à celui de leur
arbre.
Eole, roi des Vents, vivait lui aussi sur la terre, dans
les îles Eoliennes. Pour être tout à fait exact, précisons que ce dieu restait
soumis à Zeus dont il n’était au fond que le vice-roi. Les quatre vents
principaux sont : Borée, le vent du nord, en latin Aquilon ;
Zéphyre, le vent d’ouest, dont le nom en latin est Favonius ; Notos, le vent du sud, dit Auster en latin ; et enfin le vent d’est, Euros, en latin comme en grec.
Quelques êtres encore, pas plus divins qu’humains, séjournaient
sur la terre. Parmi les plus importants, on cite :
Les Centaures, mi-hommes, mi-chevaux ; c’étaient
surtout des créatures sauvages, plus animales qu’humaines. L’un d’eux cependant, Chiron, était connu partout pour sa bonté et sa sagesse.
Les Gorgones faisaient elles aussi partie du monde
terrestre ; elles étaient trois et deux d’entre elles étaient immortelles.
Elles ressemblaient à des dragons et leur regard changeait les hommes en pierre.
Phorcys, fils de la Mer et de la Terre, était leur frère.
Les Grées étaient les sœurs aînées des Gorgones, trois
vieilles femmes aux cheveux gris et qui n’avaient qu’un seul œil à elles trois.
Elles vivaient sur le rivage le plus éloigné d’Océan.
Les Sirènes habitaient une île de la mer. Elles
avaient des voix mélodieuses et leur chant, en attirant et abusant les marins, les
menait à leur perte. On ne savait rien de leur apparence car pas un de ceux qui
les avaient aperçues n’était jamais revenu.
Très importantes, mais sans résidence bien déterminée,
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