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La Vallée des chevaux

La Vallée des chevaux

Titel: La Vallée des chevaux Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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remplit
un des bols. Il toucha la main qui lui tendait le liquide ambré. Elle sursauta,
voulut retirer sa main et finalement la laissa. Jondalar la lui pressa
tendrement, puis il prit son bol et en but une gorgée. C’était une boisson
fermentée au goût doux-amer, plutôt agréable. Craignant qu’elle lui tourne la
tête, il préféra ne pas en abuser.
    — Merci, Noria, dit-il.
    — Jondalar ? demanda-t-elle en levant les yeux vers
lui.
    Noria avait les yeux clairs mais les lampes n’éclairaient pas
assez pour qu’il puisse dire s’ils étaient bleus ou gris.
    — Oui, répondit-il aussitôt. Jondalar des Zelandonii.
    — Jondalar... homme zelandonyee.
    — Noria, femme hadumaï.
    — Fem-me ?
    — Femme, répéta Jondalar en touchant sa jeune et ferme
poitrine. Noria fit un bond en arrière.
    Jondalar délaça la lanière qui fermait sa tunique et montra le
haut de sa poitrine couvert de poils blonds.
    — Pas femme, expliqua-t-il. Homme. Noria eut un petit rire.
    — Noria, femme, reprit Jondalar en lui touchant à nouveau
la poitrine.
    Elle ne recula pas et sourit d’un air plus détendu.
    — Noria, femme, répéta-t-elle. (Puis avec un regard
malicieux, elle montra l’aine de Jondalar et ajouta :) Jondalar, homme.
    A nouveau, elle eut l’air effrayée comme si elle craignait
d’être allée trop loin et se précipita pour remplir le bol de Jondalar.
    Quand elle le lui tendit, ses mains tremblaient un peu. Il but
quelques gorgées puis l’invita à boire à son tour. D’un signe de tête elle
accepta, Jondalar approcha le bol de ses lèvres et elle referma ses mains sur
les siennes pour faire couler la boisson entre ses lèvres. Il posa ensuite le
bol sur le sol, s’empressa de lui reprendre les mains et embrassa l’intérieur
de ses paumes. Elle parut surprise mais ne se recula pas. Il se pencha alors
vers elle et l’embrassa dans le cou. Noria le laissa faire : elle était
encore tendue mais éprouvait aussi de la curiosité et se demandait ce qui
allait suivre.
    Jondalar en profita pour emprisonner un de ses seins et il
l’embrassa à nouveau dans le cou. Puis il remonta le long de sa gorge, mordilla
une de ses oreilles et trouva sa bouche. Il glissa sa langue entre ses deux
lèvres et tout doucement les entrouvrit.
    Quand il se recula, Noria avait les yeux fermés, la bouche
ouverte et elle respirait plus vite. A nouveau il l’embrassa et commença à
délacer la lanière qui fermait sa chemise. Elle se raidit aussitôt. Jondalar la
regarda, sourit et, sans se presser, continua à délacer sa chemise. Noria ne
bougeait pas et le regardait, fascinée, tandis qu’il retirait jusqu’au dernier
lacet.
    Son corsage s’ouvrit, dévoilant sa jeune poitrine : deux
globes fermes aux aréoles gonflées. Le sexe soudain durci, Jondalar repoussa
son corsage et lui embrassa les épaules à pleine bouche. Puis il posa ses
lèvres sur l’un de ses seins et, après en avoir fait doucement le tour,
emprisonna l’extrémité du mamelon. Noria se mit à gémir. Lui reprenant la
bouche, il la poussa avec douceur en arrière jusqu’à ce qu’elle s’allonge sur
l’estrade.
    Nichée dans la fourrure, Noria ouvrit les yeux et dévisagea
l’homme penché au-dessus d’elle. Ses pupilles étaient dilatées et ses yeux
lumineux. Ceux de Jondalar étaient maintenant d’un bleu profond et si attirants
qu’elle ne pouvait en détacher son regard.
    — Jondalar, homme, Noria, femme, dit-elle.
    Il répéta la phrase à son tour et se débarrassa de sa tunique.
Penché sur elle, il recommença à la caresser et quand à nouveau elle gémit, sa
propre respiration s’accéléra.
    Cela fait si longtemps que je ne me suis pas trouvé avec une
femme, se dit-il, tenaillé par le désir de la prendre sur-le-champ. Un peu de
patience ! s’intima-t-il. Il ne faut pas l’effrayer. Pour elle, c’est la
première fois. Tu as toute la nuit devant toi. Attends qu’elle soit prête, elle
aussi.
    Il se redressa et effleura du bout des doigts la peau nue de la
jeune femme en dessous de ses seins. Il descendit jusqu’à sa taille et défit la
lanière en cuir qui retenait sa jupe. Noria tressaillit. Jondalar s’immobilisa
un court instant. Quand il sentit qu’elle était à nouveau détendue, il glissa
sa main à l’intérieur de la jupe, effleura au passage la douce toison de son
pubis, et comme elle le laissait faire, il laissa sa main descendre un peu plus
bas.
    Ne voulant pas l’effaroucher, il

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