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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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pour l’empêcher de fuir.
    — Qu’est-ce qu’on en
fait ? demanda Zelandoni Première.
    — Tu as quelque chose de
plat que je pourrais glisser là-dessous ? s’enquit Ayla.
    — Je ne sais pas. Le bord
d’une pelle, ça irait ? Comme celle-ci ? demanda Zelandoni Première
en ramassant la pelle qui servait à enlever les cendres du foyer.
    — Oui, c’est parfait.
    Ayla prit la pelle et la glissa
sous la corbeille, puis elle les souleva en les maintenant l’une contre l’autre
et les retourna.
    — On pourrait trouver un
couvercle pour cette corbeille ? Et de la ficelle pour l’attacher ?
    Zelandoni Première trouva une
autre corbeille, peu profonde, qu’elle tendit à Ayla. Celle-ci posa par terre
la corbeille contenant le serpent, enleva la pelle et la remplaça par l’autre
corbeille, puis ficela le tout. Les trois femmes allèrent ensuite prendre leur
repas du matin.
     
     
    Elles prévoyaient d’ouvrir la réunion
lorsque le soleil serait au zénith, mais les gens commencèrent à arriver plus
tôt sur le talus afin de trouver des places convenables pour mieux voir et
entendre. Tout le monde savait que l’objet de la réunion était sérieux, mais il
régnait néanmoins une atmosphère de fête, surtout en raison du plaisir d’être
ensemble, d’autant plus que ce rassemblement n’était pas prévu. Et aussi parce
qu’on était content que le fauteur de troubles ait été capturé.
    Lorsque le soleil fut haut,
l’aire de rassemblement débordait de monde. Zelandoni Première ouvrit la
réunion et commença par souhaiter la bienvenue à la Première, ainsi qu’aux
autres visiteurs. Elle expliqua que la Première était accompagnée de son
acolyte et de son acolyte précédent, un Zelandoni à présent, qui
accomplissaient leur Périple de Doniate et étaient venus voir le Site Sacré le
Plus Ancien. Elle précisa que l’acolyte de la Première et son compagnon avaient
capturé Balderan et trois de ses hommes lorsque ceux-ci avaient tenté de
l’attaquer. Cette information déclencha un brouhaha de voix dans l’assistance.
    — C’est la principale raison
de la convocation de cette réunion, dit Zelandoni Première. Balderan a fait du
mal et causé du chagrin à beaucoup d’entre vous pendant de longues années.
Maintenant que nous l’avons entre nos mains, nous devons décider quoi faire de
lui. Quel que soit le châtiment que nous lui infligerons, nous devons avoir la
conviction qu’il est approprié.
    — Tuons-le, proposa
quelqu’un, assez fort pour que tout le monde entende, y compris la Zelandonia.
    — C’est peut-être le
châtiment qui convient, répondit Celle Qui Était la Première, mais qui va
l’appliquer et comment, voilà la question. Si ce n’est pas fait comme il faut,
ça risque de nous porter malheur à tous. La Mère a formellement interdit que
des gens en tuent d’autres, si ce n’est dans des circonstances extraordinaires.
En nous efforçant de trouver une solution au problème posé par Balderan, nous
ne devons pas devenir comme lui.
    — Comment l’a-t-elle
capturé ? demanda quelqu’un.
    — Demande-le-lui, dit la
Première en se tournant vers Ayla.
    Ce genre de situation la rendait
toujours nerveuse, mais elle prit une profonde inspiration et essaya de
répondre à la question :
    — J’ai été chasseresse dès
mon plus jeune âge et l’arme dont j’ai d’abord appris à me servir est une
fronde… commença-t-elle.
    Son accent surprit ceux et celles
qui ne l’avaient pas encore entendue parler. Il était rare qu’un étranger ou
une étrangère fasse partie de la Zelandonia et elle dut attendre pour continuer
que les gens se taisent.
    — Maintenant, vous le savez,
je ne suis pas née zelandonii, dit-elle avec un sourire.
    Son commentaire déclencha des
petits rires dans l’assistance.
    — J’ai été élevée à l’est,
loin d’ici, et j’ai rencontré Jondalar quand il a effectué son Voyage.
    Les gens se calmaient et
s’installaient du mieux qu’ils pouvaient pour écouter ce qui promettait d’être
une très bonne histoire.
    — Quand Balderan et ses
hommes m’ont vue, j’étais allée m’isoler derrière un bouquet d’arbres. Ils me
regardaient. Une telle impolitesse m’a mise en colère et je le leur ai dit.
    Nouveaux petits rires dans
l’auditoire.
    — Je garde en général ma
fronde enroulée autour de la tête ; c’est une façon commode de la porter.
Lorsqu’il a voulu m’agresser, je ne

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