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Le retour de la mariée

Le retour de la mariée

Titel: Le retour de la mariée Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Geralyn Dawson
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sentait lourde, incapable du moindre mouvement. Le corps de Logan pesait sur elle et l’immobilisait, la protégeant du monde extérieur. Seuls comptaient pour elle la sensation de sa peau contre la sienne et le rythme lent de son cœur.
    L’espace d’un instant, elle avait cru qu’ils ne se relèveraient pas, qu’ils s’étaient entretués dans le déchaînement de la passion partagée. Mais à présent, comblée et satisfaite, elle souriait.
    Lorsque Logan se ranima, s’étira, et que son corps roula à côté d’elle, Caroline en ressentit comme une frustration, et gémit pour s’en plaindre.
    — Je ne sais vraiment pas quoi dire, soupira-t-il après s’être éclairci la gorge.
    — Parce qu’il y aurait quelque chose à dire ?
    — Je t’ai brutalisée, je t’ai appuyé les épaules à la roche, presque jetée sur ce malheureux lit !
    Caroline retrouva aussitôt son sourire. Loin de les regretter, elle se souvenait avec plaisir de ces violences.
    — Pour me faire mal, tu m’as fait mal, murmura-t-elle, toute contente.
    — Tu m’avais mis de mauvaise humeur, je n’ai pas pu me retenir.
    — Je ne me suis pas retenue non plus, Logan. Nous ne nous sommes pas épargnés, et je ne m’en plains pas. Je ne suis pas une fragile petite fleur bleue, tu sais. J’aime laisser libre cours à la passion. Je n’aurais jamais cru que c’était possible, une telle… excitation. Je ne dis pas qu’il faudrait que ce soit chaque fois aussi violent mais, cette nuit, nous en avions besoin tous les deux, tu n’es pas d’accord ?
    Logan acquiesça d’un petit rire. Le naturel et le franc-parler de sa femme l’étonneraient toujours.
    — Je ne sais comment m’y prendre avec toi, Caroline Grey. Tu me mènes de surprise en surprise.
    — C’est cela qui me plaît, dit-elle en lui traçant hardiment une diagonale sur le torse. Et puis il faut bien que tu apprennes à me connaître. En ce moment surtout, j’ai besoin d’aller de l’avant. Je ne veux surtout pas revenir sur ce que j’ai fait, ni me ronger les sangs en me demandant où notre fils se trouve, et ce qui lui arrive. Je refuse absolument de penser à des choses tristes, et de me faire du souci. On dit que dans les moments graves les femmes du Texas sont ainsi, qu’elles retrouvent le goût de la liberté. Ni Ben ni Suzanne ne m’en ont détournée, bien sûr, si bien que je suis quelques fois imprévisible, je l’avoue. Par exemple…
    Conquérante, elle s’allongea sur lui, peau contre peau. Première victime de son initiative, elle sentit une onde de chaleur la parcourir tout entière. Déjà, leurs lèvress’unissaient, leurs langues se caressaient de nouveau, mais ne se combattaient plus.
    Les mains de Logan remontèrent de ses reins à sa taille, pressèrent les globes de ses seins, palpant leur galbe, titillant leurs pointes, lentement. En même temps qu’au plus profond d’elle-même le désir s’éveillait avec exigence, elle sentit contre sa cuisse l’érection de Logan, qui appelait son corps.
    Un frisson d’orgueil la parcourut. Femme, elle exerçait son pouvoir sur un homme, et quel homme ! Aurait-elle l’envie, ou la force, de le faire attendre ? Non, sans doute. Et puis elle n’avait pas à se poser des questions, à cette heure, à réfléchir, à penser. Hors du monde et de ses contingences, hors du temps, elle n’était qu’une femme avec un homme, une épouse avec son mari, une maîtresse avec son amant. Rien d’autre.
    Comme s’il lisait en elle, Logan lui prit les reins, fit glisser sur son sexe durci la moiteur de sa féminité et vint en elle doucement, cette fois, avec délicatesse. Ils firent l’amour sur un rythme lent, jouissant intensément de chaque élan, de chaque retrait. Active et mobile, attentive à la magie du moment, Caroline soupira de bonheur, les yeux dans les étoiles.
    ***
    Le matin, l’odeur du café la réveilla. Drapée dans l’une des couvertures que Logan avait posées sur elle, elle l’aperçut sur une hauteur. Déjà tout équipé, il examinait les alentours avec des jumelles.
    Elle se hâta de faire sa toilette et de s’habiller, et se mit à préparer le bacon et les œufs en attendant son mari. Quand il descendit de son poste d’observation, tout était prêt.
    — Bonjour ! lui lança-t-elle joyeusement.
    — Bonjour, répondit-il sans la regarder.
    Il se mit à manger en silence, visiblement préoccupé. Que lui arrivait-il ? Quelle lubie lui passait par

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