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Le secret d'Eleusis

Le secret d'Eleusis

Titel: Le secret d'Eleusis Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Will Adams
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coulait dans le lavabo.
    — Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-il.
    Édouard hésita à lui répondre. S’il disait la vérité à Viktor, celui-ci contacterait peut-être la police grecque. Les Nergadze identifieraient aussitôt le traître et la famille d’Édouard en paierait le prix.
    — Ils regardent un film en bas.
    — Ah !
    — Vous voulez un motif pour obtenir un mandat ? Très bien. Alors écoutez ça : Sandro et Ilya Nergadze sont en train de détruire des artefacts d’une valeur inestimable, qui appartiennent à la nation géorgienne.
    Édouard résuma la conversation qu’il avait eue avec Sandro et expliqua à Viktor que le fils d’Ilya avait l’intention de fondre le trésor turkmène pour fabriquer une Toison d’or.
    — Et ce trésor n’appartient pas aux Nergadze ? l’interrogea Viktor. Vous en êtes sûr ?
    — Ils en ont fait don à la nation devant je ne sais combien de caméras de télévision. J’ai les documents au musée, si vous voulez vérifier.
    Édouard entendit un clic dans le téléphone.
    — Vous êtes prêt à témoigner ? demanda une voix féminine, encore enrouée de sommeil. Sous serment ?
    — Qui est à l’appareil ?
    — Contentez-vous de répondre à la question, dit Viktor.
    — Oui, affirma Édouard, je suis prêt à témoigner sous serment.
    — Bien, alors vous avez votre mandat, déclara la femme.
    — Merci, dit Viktor. Bon, alors écoutez-moi bien, Édouard. Ne parlez de ça à personne, pas même à votre femme. Ne faites rien qui attire l’attention sur vous ou qui éveille les soupçons. Tant que nous ne serons pas intervenus. Tant que je ne vous en aurai pas donné l’autorisation explicitement. C’est compris ?
    — Vous allez y aller, alors ? s’enquit Édouard.
    — Peut-être.
    — Quand ? Quand allez-vous intervenir ?
    — Quand nous serons prêts.
    — Et mon fils ? Mon...
    Viktor avait déjà raccroché. Édouard éteignit le portable et le rangea dans sa poche. Il était temps. Des bruits de pas se rapprochèrent et on frappa à la porte. Il entrouvrit.
    — Vous n’avez toujours pas fini ? demanda Zaal.
    — Presque, répondit Édouard.
    — Mikhaïl nous conseille de dormir un peu. La journée va commencer tôt demain matin.
    — Pourquoi ? Que s’est-il passé ?
    — Elle a craqué, annonça Zaal fièrement. Si vous l’aviez vue ! Quel carnage ! Mais tout est vrai, à propos de la Toison d’or. Elle a tout avoué. C’est bien Knox qui l’a. Il a rendez-vous avec la fille dans quelques heures pour le petit déjeuner. Du moins, c’est ce qu’il croit !
    Il éclata de rire.
    — Le pauvre ! s’exclama-t-il. Il va regretter d’avoir voulu la revoir.

Chapitre 28
    I
    Gaëlle sentit Iain lui secouer doucement l’épaule.
    — Il est temps de se lever, murmura-t-il.
    Elle s’assit en cramponnant le sac de couchage et regarda par le rabat ouvert de la tente. Le soleil ne s’était pas encore levé. Cependant, les collines environnantes n’étaient plus noires, mais grises et vert foncé.
    — Déjà ? demanda-t-elle.
    — Il faut qu’on entre dans la maison, expliqua Iain.
    Elle attendit qu’il s’en aille et sortit du sac de couchage. Il faisait froid ; elle s’empressa de remettre ses vêtements et ses chaussures. Sa cheville la faisait toujours souffrir, mais ce n’était pas trop grave.
    Iain était assis au bout du toit, les pieds dans le vide, une corde sur l’épaule et une barre métallique à la main. Il posa un doigt sur ses lèvres et fit signe à Gaëlle d’approcher, avant de lui montrer le berger allemand, encore endormi.
    — Regardez sa laisse, chuchota-t-il.
    Gaëlle s’appuya sur les mains et se pencha en avant. La lumière était encore si laiteuse qu’elle dut plisser les yeux. Le chien était attaché à l’aide d’une corde noire de plusieurs mètres de long, reliée à un piquet en métal qui était planté dans le sol à côté de la porte. Il pouvait donc garder l’entrée et les murs latéraux de la maison. Gaëlle recula un peu.
    — Qu’est-ce qu’il y a ? murmura-t-elle.
    — J’ai trouvé ça dans une remise. On va pouvoir le neutraliser.
    — C’est un chien de garde ! protesta Gaëlle. Il fait son travail.
    — Je n’ai pas l’intention de l’assommer, à moins d’y être obligé.
    La barre, c’est pour la porte d’entrée. Mais il faut d’abord qu’on écarte ce foutu chien de notre chemin.
    — Comment ?
    Iain

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