Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Les 4 vies de Steve Jobs

Les 4 vies de Steve Jobs

Titel: Les 4 vies de Steve Jobs Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Ichbiah Daniel
Vom Netzwerk:
Jobs est ému de revenir sur les lieux où s’est déroulée une part essentielle de son existence.
    « C’était comme le premier amour adulte d’une vie. Quelque chose qui comptera toujours pour vous, peu importe son déroulement », lâche Jobs.
    Il se détend peu à peu et laisse entendre qu’Apple doit se réinventer et regagner son aura d’innovateur. L’homme de 41 ans paraît bien différent du rebelle forcené qui a dirigé l’équipe du Macintosh au début des années quatre-vingt. Il insiste sur le fait qu’il vient apporter à Apple beaucoup d’expériences et de cicatrices. »
    Jobsdécrit ce nouveau travail de conseiller comme une passion, la poursuite d’un but qui en vaut la peine. Ses amis lui ont d’ailleurs évoqué la « nécessité de faire quelque chose de grand ». Il a même ce commentaire qui en dit long sur son approche :
    « Rejoindre Apple répond aux raisons spirituelles qui m’ont amené à démarrer NeXT. »
     
    JobsrencontreAmelioà plusieurs reprises et lui donne divers avis pour ce qui est de la remise sur pied d’Apple. Pourtant, en interne, il rencontre une résistance inattendue. À présent, Ellen Hancocktrouve à redire au choix de NeXTSTEP et elle milite pour qu’Apple revienne sur sa décision et adopte le système Solaris de Sun 106 . Amelio se range du côté de Jobs et choisit de réduire les fonctions de Hancock.
    Le 4 février 1997, une réorganisation d’Apple est annoncée autour de quelques personnes clés de NeXT. Avie Tevanian, ingénieur en chef chez NeXT, est nommé à la tête du département logiciel. Il est assisté de Bertrand Serletqui, à peine arrivé, se voit confier un projet ultra-prioritaire : le développement de « Rhapsody », qui va devenir Mac OS X . Jon Rubinstein, qui a dirigé la division matériel de NeXT lorsque cet ordinateur était encore sur le marché, est nommé à la tête de l’ingénierie.
    L’une des premières propositions de Jobsconsiste à réduire la gamme d’Apple afin de ne conserver que quelques séries phares. En premier lieu, comme s’il désirait accomplir un acte de purification, il suggère d’abandonner le Newton, un ordinateur de poche qu’avait lancé JohnSculley, celui à qui il n’a jamais pardonné son éviction.Amelioconcède que ce produit n’est pas indispensable au catalogue d’Apple.
     
    Le 3 mars 1997, le magazine Fortune publie un pamphlet à l’encontre de Gilbert Ameliotout en prenant immodérément position en faveur de Steve Jobs. L’article s’intitule « Il y a quelque chose de pourri à Cupertino » (“Something’s Rotten in Cupertino”). Le journaliste, Brent Schlendler, n’est pas n’importe qui : il a la réputation d’être proche de la plupart des grands noms du domaine de la technologie.
    Schlendler évoque les 20 millions d’utilisateurs, fidèles mais désemparés, du Macintosh, les 13 000 employés d’Apple décrits comme « traumatisés » et les 30 000 actionnaires infortunés. Avant tout, il évoque une sorte de lutte pour le pouvoir qui se déroulerait derrière le décor…
    « Dans les locaux d’Apple à Cupertino, en Californie, un combat pour le pouvoir est en cours et il amène à se demander qui dirige vraiment la société et pourrait remettre Apple d’aplomb. Ironie de la chose, ce qui a déclenché ce feuilleton est ce qu’Amelioconsidère comme son coup de maître : l’acquisition de NeXT pour 400 millions de dollars et les conseils de Jobsqui sont venus avec.
    Le super-coup d’Ameliocommence à ressembler à une prise de contrôle d’Apple par NeXT. Peu importe que les revenus de NeXT aient été insignifiants au regard de ceux d’Apple, Jobs, l’âme noire de la Silicon Valley, s’est surpassé : non content d’avoir recueilli 100 millions de dollars et 1,5 million de parts d’Apple, ses empreintes digitales se retrouvent partout dans la réorganisation et la stratégie d’Amelio. Et pourtant, Jobs n’a même pas un siège au conseil d’administration ni un rôle opérationnel clairement défini.
    Un grand nombre d’employés d’Apple espèrent que Jobset son compère Larry Ellisonvont venir au secours de la boîte. Au moment où les projets de fusion avec Sun et Philips se sont écroulés, Jobs et Ellison ont envisagé une reprise en force d’Apple. Pourtant, à en croire Ellison, Steve a rechigné à aller de l’avant : il ne voulait pas reprendre Apple à plein temps au moment même où Pixar

Weitere Kostenlose Bücher