Les cons

maison (la paix soit sur elle). Très ouverte sur tous les sujet y compris certains où on a tellement pas l'habitude de voir ça qu'on s'en sent tout honteux et confus et juramésunpeutar.
        C'est bon, on peut y aller.
        Je suis de retour du week-end à Londres. J'ai profite de ce week-end pour approfondir un peu avec Ramya et revoir JP et Sophie qui débarquent d'Italie. Voilà comment ça commence:
        Il y avait un salon de l'auto organisé à Londres. Fareed était chaud pour aller se masturber devant les grosses allemandes. Comme il sait pas se déplacer autrement qu'en voiture, j'ai profité du ride vers la capitale (en payant ma part d'essence). Comme il conduit 15% au dessus des limites de vitesses, ça m'a fait arriver à Londres beaucoup plus tôt que d'habitude. J'avais rendez vous avec la petite au Pont des Tours, coté Tour de Londres, devant le « regardez à droite » en français dans le tarmac. Pendant le trajet, j'ai connu le point culminant des convulsion abdominales.
        On est allés bouffer vite fait au pub et elle m'a emmené faire un tour sur la tamise. Il était 10 heures, la nuit tombait.
        Elle voulait pas rentrer à la maison parce qu'il y avait trop de tensions là-bas, pas mal centrées autour de sa chatte et que ça la stressait outre mesure. Je résumerais ça un peu plus loin. On a marché un peu au hasard, cherchant plus ou moins un petit coin tranquille pour faire des galipettes. Son plan était d'aller jusqu'à Greenwich où qu'y a un parc sympa et d'y passer la nuit avec moi, plutôt que de rentrer. Mais on y est jamais arrives, faute de ponts sur la Tamise. On a trouvé un passage souterrain qui menait à un accès d'un petit parc dont ils avait oublié de verrouiller la porte. On a baisé sur un parapet de pierre. Le sexe en ville c'est pas mal excitant. même si le niveau objectif de plaisir est diminué par le stress de se faire griller. On s'en souvient assez bien, même longtemps après. Aussi, ça a rééquilibré un peu les pressions. Et puis, comme on en avait marre de chercher, on a fait du stop, en plein Londres. La 5eme bagnole s'est arrêtée (c'est trop facile avec une fille), c'était un taxi. Mais Ramya l'a convaincu de nous emmener gratuitement au Pont des Tours. Il a été plus loin, il nous a ramené au Pont de Londres, encore mieux. Là on s'est pris un dernier verre avant de rentrer. Notamment, j'ai abordé le sujet épineux de Lorelei en attendant le bus.
        Avec toutes mes ex à part Dédé, Lorelei avait été un sujet à éviter. Comme si ça avait pas suffit qu'elle me foute en l'air mes études et un an de ma vie, faut encore qu'elle m'empêche d'avoir une relation normale avec les autres meufs. Cycle vicieux : du coup quand on s'approche du sujet je deviens sur-nerveux et quand on y est, je fais des gaffes misérables.
        Elle s'est un peu raidie et on a changé de sujet. J'ai perdu une belle occasion de fermer ma gueule.
        Arrivés à la maison, j'ai retrouvé Sophie, toute bronzée, on aurait dit une créole. JP était au lit, comme d'hab. On est descendus au salon et j'ai pu prendre mesure de l'importance des conflits interne à leur petite communauté. Grosso Modo :
        La confrontation permanente entre Will et Sophie, autrefois bon-enfant et stimulante s'est envenimée. Du coup ils s'engueulent tout le temps. En plus, Will est très susceptible sur le plan hormonal (Anna vous confirmera). Je l'avais déjà vu péter un plomb quand Stéphane le colloc italien et Cathy la colloc Belge ont commencé à partager la même chambre (le même lit et le même volume spatial). Ça à fait la même avec Ramya et moi, même si je suis pas un résident de la maison. En plus ils ont un nouveau colloc qui squatte le temps que Stephane et Cathy reviennent. Sean (et pas Shawn comme j'ai pu écrire précédemment). Apparemment, la technique de drague de Sean c'est d'attendre qu'une meuf soit en position de faiblesse et de la baiser ensuite. Il a essaye sur Ramya un jour qu'elle était complètement raide (et aussi plein d'autres meufs de passage apparemment) et ça à pas marché. Pas de chance, mais ça a pas arrangé l'ambiance générale.
        Les cons
        Tiens, ça faisait longtemps que j'en avais pas sorti un, de « les cons ». Mon niveau de frustration serait-il en chute libre ?
        Hypothèse : Les anglais sont obligés de passer leur jeunesse en situation de promiscuité pour cause