Les cons
musique.
Et puis je leur ai mis des coups de pieds au cul pour qu'on se bouge vers le centre de la teuf, où je voulais retrouver Ramya. Finalement on y est arrivés. On l'a trouvée dans un gros pub avec des potes à elle. Ramya m'a dit bonjour rapidement avant de se jeter sur Sophie, normal vu que c'est son anniversaire. On est sortis l'attendre mais j'ai perdu les filles en route. Pas grave vu que j'ai trouvé des potes allemands.
(Sven trouve que mon discourt sur les allemand est très semblable à celui d'Hitler)
Bref, au bout d'une demi-heure, les filles sont sorties : « Ben on t'attendais dedans ! ». Ramya est sortie encore un peu après. On s'est pas vraiment parlés. À 10h30 elle s'est cassée pour pas rater le dernier train-bus-métro qu'elle doit prendre pour rentrer chez les parents de la cousine.
Nous on est repartis à travers les rues de la ville. On a notamment trouvé une paire de chaussures de gonzesse, à talon. Et un peu plus loin, y avait un groupe de djeunes assis sur des marches. On a passé le reste de la soirée avec. C'était coule, on leur a fait essayer les chaussures à talon, ça rigolait bien.
Notamment, un mec avait mis des enceintes sur le trottoir et balançait du son, on a commencé à danser devant et, en un quart d'heure, il y avait 50 personnes qui nous singeaient.
Quand les filles en ont eu marre de se faire toucher le cul, on est rentrés.
Le lendemain, Lundi férié, on devait aller faire un pique-nique dans la forêt. Mais on a été réveillés par un orage. Finalement, on a décidé d'y aller quand même après qu'il soit passé, sans les allemands du bar de la veille qui répondaient pas et Ramya qui m'a dit qu'elle avait la chiasse.
Ça aurait pu être une super journée mais j'étais miné par mon manque de Ramya. Cela dit, j'ai expérimenté de nouvelles techniques de grimpage. Dont une très efficace que j'ai baptisé « la technique du hippie » : Tu prends l'arbre dans tes bras et tes jambes, tu le serres très fort et tu monte petit à petit le long du tronc, en faisant gaffe de bien chibrer ton jean. Très utile pour les arbres de petit et moyen diamètre à écorce rugueuse et sans branches basses.
Tiens, voilà un bon point pour la Britanie. Leurs arbres sont très grimpables.
Dans la forêt on a rencontré un mec sympa qui, sans surprise, n'était pas britain mais Nouveau-Zelandais. Un pur grimpeur malgré sa stature d'ours. J'y ai pris son numéro mais les filles n'ont pas semble intéressées. Les connes.
Et puis, en rentrant, on s'est arrêtés dans un pub pour un verre et le diner. J'étais un peu stressé par le fait que j'avais pas mon billet retour, mais je m'illusionnais du fait que Londres et Birmingham étant les deux plus grandes villes de Britanie, à seulement 200 km de distance, et que ça devrait pas être si dur d'aller de l'une à l'autre. Tu parles...
Une heure de lutte sur internet : Le dernier train est à 10 h du soir. J'ai essayé de réserver un bus, je sais qu'il y en a toute la nuit. Le premier que j'ai eu partait à 1 h du mat, arrivée à 4h. D'aucun diront que j'aurais du m'y prendre à l'avance, mais il existe des pays dans lesquels ont peut simplement se pointer à la gare et acheter un ticket pour le prochain train. Et je vois aucune raison pourquoi ça ne devrait pas être la même dans le reste du monde.
Salle d'attente de la gare routière de Londres
Le mardi matin, au taf, c'était tendu ! Bigboss de retour de sa longue absence a pu constater l'inassiduité de ses employés à enrichir les actionnaires. Je l'emmerde.
Le mercredi, je crois
Ça fait exactement 7 ans et 6 mois que j'ai pas été aussi stressé. La dernière fois ça remonte à quand j'étais à l'internat et que je m'étais mis à dos trois groupes de cairas qui représentaient 60% des internes. Et j'avais qu'un seul pote dans tout l'établissement. Tous les autres m'avaient laissé béton. Je pouvais quasiment aller nulle part sans me trouver face à un de ces connards. Et là, ça commence par insulter ta mère, ta sœur, ton frère, des fois ça dégénère et tu te fais péta.
Y a aussi, il y a trois ans et six mois, la fois où le patron-patriote de l'auberge de jeunesse où j'habitais à Atlanta voulait me virer parce que j'étais français. Heureusement que son fils pédé en pinçait pour moi sinon
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