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Les cons

Les cons

Titel: Les cons Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Julien Boyer
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Gillot de quand j’étais gosse et ça m’arrache un petit sourire très bref. Sinon, une fois que la navette partie de Murcia est arrivé sur la quatre voies, il lui faut encore une demi heure de route pour rejoindre l’aéroport.
        Je pense pouvoir dès maintenant répondre à la question qui vous taraude tous, j’en suis sûr : vaut-il mieux voyager le 24 décembre au soir où dans la journée du 1er janvier. Je vous réponds aussitôt : la journée du 1er janvier.
        Bilan provisoire : Moral, misérable. Financier, catastrophique. Santé, démolie (après la gorge et le nez, j’ai toute la moitié droite de la face qui subit la pression de mes sinus.). Le seul point positif (pour moi en tout cas) de cette semaine tient en vingt pages de texte. Plus ce que je publie pas mais qui reste dans mon carnet jusqu'à nouvel ordre.
        Un peu masochiste hmm ?
        TP

Quand on touche le fond, la seule possibilité c'est de commencer à creuser

        Mercredi 5 Janvier 2006
        Ouais, bon, comment dire, je suis revenu au train-train quotidien d’avant le malheureux épisode précédent. Première conséquence, fini les accents-cédilles.
        Note de l'éditeur : Que j'ai passé des heures et des heures à rajouter un par un, merci beaucoup.
        Sinon, après un premier jour très dur, je me replonge dans mon taf, qui représente le plus gros de ma vie. À coté y a pas grand-chose à raconter.
        J’ai découvert une nouvelle technique : Je fait deux heures de sieste quand je rentre du taf. Après ça je peux me coucher à 1 heure du mat sans problème et le lendemain, je suis au taquet.

        Bon, ou j'en étais?
        En arrivant de Madrid, j’ai pris le train de l'aéroport jusqu'à Birmingham, et comme j’avais pas assez de monnaie locale, j’ai décidé de rentrer à pied malgré mon état de fatigue avancé. Pour mémoire, j’avais passé la journée à rentrer et j’avais dormi genre 2 heures dans la bagnole de Maria la nuit précédente. Aurais-je fait un autre choix, ma vie en aurait été changée .
        Comme je me suis perdu en force, le premier mec qui arpentait les rues désertes (il était genre minuit), je lui demande mon chemin. Il m’explique poliment et comme on a un bout de chemin en commun, il me propose qu'on marche ensemble. Bon déjà ça, c'était suspect. Un anglais qui partage ses mètres cubes d’air avec toi, jamais vu. Ça a pas manqué, il est étranger. Polonais pour être précis. Et, en bon central-européen, vachement sympa. On remonte tranquillement Broad street en discutaillant, et quand on arrive devant le bar où il doit rejoindre ses potes, il me propose de rentrer boire un coup. Mon dieu seigneur marie joseph l’enfant jésus les rois mages le bœuf l'âne et les anges dans nos campagnes ! Gloire à eux au plus haut des cieux !!!!
    Un pote !
        Bon, le bar c’est pas un bar, c’est une espèce d’immense pub-club pour cadres branchés. L'entrée c’est 3 livres (4€50), que j’aurais envoyé chier aussi sec si j’avais pas l'opportunité de rencontrer des gens à la clé Évidemment, c’est bien vide, mais à peine on met les pieds dedans qu’une gonzesse et deux keumés se pointent en sautillant et en poussant des petits cris de joie ! Au taquet ! C’est une partie de ses potes, ils sont 5 en tout (lui avec), dont deux grosses, tous collocs, tous polonais. Je m’en veux un peu, ils sont obligés de parler anglais à cause de moi. Quoique l’un d’eux, Camille (c'est un garçon, je précise), sait parler un peu Français et il en profite pour, moite-moite améliorer son niveau et se la péter un peu.
        Direct, j’arrive, ils me payent un coup (je supporte pas ça). Du coup, je paye mon pichet, mais j’avais de toute façon l’intention de le faire. Ils me sauvent la vie. À un moment, l’une des meuf, d’un geste autoritaire, fait taire tout le monde. On tend tous l’oreille : Faithless – Insomnia. Ruée générale sur la piste de danse.
        Direct l’une des deux, Anya, la blonde, a commencé à frotter son cul sur ma bite. C’est d’ailleurs pas tant que ça une façon de parler, elle était très agressive. Moi, à choisir, j’aurais plutôt préféré sa copine, mais vu comment elle avait l’air au taquet, je me suis dit que ça renversait la balance. Alors, après la danse de séduction rituelle (plutôt torride, ils ont du s’amuser à nous voir, les

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