Les cons
ans alors je pense que c'est pas trop tard.
Elle m'a fait à bouffer, montré des vidéos de son pays (et de sa famille en passant) et ça, ça tripe au taquet. Notamment quand la grand-mère se met à chanter des chansons estoniennes pendant un repas de famille.
Je suis resté chez elle jusqu'à assez tard, une partie de moi-même se demandant quand est-ce qu'elle allait me sucer la bite. Et puis, comme je bossait le lendemain et que son copain allait plus tarder, je suis remonté me coucher. Je repasserais ce soir.
Pour finir ce chapitre en beauté :
J'ai donc dormi dans mon nouveau loft pour la première fois. Sur un lit qui mériterait plus le qualificatif de planche. J'y ait fait le rêve du siècle du mois.
J'ai rêvé que j'étais dans une espèce d'hospitalité, où j'avais découvert une vieille cheminée d'usine derrière les bâtiments principaux. Dedans, c'était tout aménagé, avec un lit, une mezzanine, une petite table, ça tripait trop. Je me suis dit : « ok, je m'installe là ». Mais il y avait déjà quelqu'un. C'était Eric, mon ex-colloc, celui qui est Rwandais. Dans mon rêve c'était un bon pote. J'étais un peu véner qu'il ait trouvé l'endroit avant moi, mais bon. Le soir on s'y est retrouvé avec d'autre potes et copines pour jouer au caps ou un truc dans le genre. À un moment, tout un groupe de mecs sont arrivés. Des hooligans tous pleins de bière avec leur poste stéréo qui crachait du oi, leur battes de base ball, leurs chaines de vélo et leurs flingues (!!). Aussi sec, les potes et copines se barrent, ils se font insulter au passage par les jeunesses hitlériennes. Moi, Eric et un autre pote (copine ? ... j'arrive pas à me rappeler), on reste. C'est pas parce qu'ils sont dix, avec des armes automatiques, qu'on va leur laisser notre spot. Y en a un qu'est venu vers nous, il m'a même pas regardé, il a chopé Eric par le col et l'a balancé au milieu de son groupe de potes. Ils ont commence à lui démonter la gueule à coup de ranjos. Celui qui était venu le chercher avait laisse son gros uzi sur le banc, je pouvais le choper facilement. Je me jouais le film dans la tête : « j'attends qu'ils soient tous dans le même coin, je choppe le flingue, je les mets tous en joue et on se barre. » Mais les autres avaient encore leur arme, notamment un qui avait un canon de DCA. Et je me voyait trop pointer sur eux, sans le savoir, une arme avec la sécurité enclenchée. D'une j'aurais eu l'air con, de deux, ils m'auraient descendu avant que je trouve sur quel bouton appuyer. Alors je suis resté là, sans bouger, à les regarder le savate. À un moment, ils l'ont emballé dans un drap, de façon à ce qu'on voit plus où étaient sa tête, ou ses bras, ou ses jambes, et ils mettaient un coup de pied au hasard dedans à tour de rôle.
Au bout d'un moment, Eric a plus fait de bruit. Ils ont continué un peu pour la forme. Et puis ils se sont barrés vers de nouvelles aventures. On est allés chercher les autres, sa copine était en pleurs, complètement hystérique. On l'a déballé, évidemment il était mort.
Et puis je me souviens plus.
Happy end.
TP
Dédé, suite et fin
Sarah vient de m'envoyer, à moi en même temps qu'à tous ses correspondants, une flopée de quizz et de test psychologique. Je vous rassure, c'est pas vraiment le même niveau que la moyenne de la presse féminine. Cela dit, ça doit être lié au double X cette attirance pour ce genre de choses. À moins que ce ne soit un besoin patiemment implanté par images subliminales, difficile à dire. De toute façon, on peut vraiment pas faire une analyse rationnelle sur un adulte.
Bref, dedans, y avait une phrase que je trouve qui mérite d'être citée :
Mes tantes avaient toujours l'habitude de s'approcher de moi lors des mariages et de me dire en me pinçant les hanches: "Tu seras la prochaine." Elles arrêtèrent après que j'ai commencé à leur faire la même chose aux enterrements.
Voilà pour l'intro.
Mardi 12 Avril 2006, je suis à la bourre
Ça y est, je suis définitivement installé dans mon nouveau chez-moi. Ci-dessous, une carte de mes foyers successif à Birmingham (y a vraiment besoin d'inventer un mot en français pour dire « home »).
Y a du progrès hein ?
Sinon, le week-end dernier, ma Maman (qui habite à la Réunion) et ma petite
Weitere Kostenlose Bücher