Les cons

Birmingham et ont adoré. Ma mère a rebondi de galerie commerciale en magasin de luxe où elle a léché les vitrine blindées jusqu'à qu'elle ait plus de salive et même acheté une ou deux babioles. Elle serait probablement très heureuse ici.
        Le soir elles sont venues manger à la maison. Ma mère a adoré le bel appart bien carré, tout propre et tout rangé. Paul et Bogusna sont comme ça. Va falloir que je m'adapte.
        Un peu plus tard, j'ai eu une discussion un peu animée avec ma mère sur le fait qu'on voyait pas les choses sous le même angle, elle et moi. Tout au long de cette discussion, ma sœur n'a pas prononcé un mot et elle s'est occupée à faire la toupie sur la chaise de bureau... Ça parle plus qu'un long discourt.
        J'ai pas encore parlé d'elle alors c'est parti. Des sept années que j'ai passe en France, elle y était aussi les trois dernières. Pendant tout ce temps de cohabitation. Elle ne m'a appelé que pour mes anniversaire, un peu en retard. On n'a jamais essayé de se retrouver, on a jamais eu envie de s'appeler. Elle est comme Fareed, je la supporte pas.
        Le lendemain elles ont repris le train de bonne heure pour Londres d'où elles repartaient en France par le tunnel. Et moi maintenant, dans le frigo j'ai un énorme bocal de cari poulet, son frère jumeau rempli de rougail saucisse, un bocal de compote de banane, une bouteille de punch citron vert et une boite de pâte de goyavier et tout ça, ça sent bon la chaleur humide, le vent tiède, les palmes se découpant sur le ciel bleu, les cyclones, le lichen sur les rochers noirs, les épines d'oursins dans les pieds, les grimpages d'arbres, les sentiers boueux, les bambous qui craquent dans le vent, le brouillard sur les routes de montagne, le basalte rugueux, le vélo dans les galets, la mangue et le tamarin.

        Vous vous rappelez peut-être que je vais passer le week-end à Dublin, en Irlande, avec Dédé. Hier j'ai enfin réussi à faire cracher à Eimear, la copine Irlandaise, le numéro de JP, le pote Irlandais. Je l'ai appelé et il était au taquet de la peau de zizi. Il m'a direct proposé de dormir à la case, ce qui était le seul point tendu. On aurait eu du mal à trouver un hostel pour le week-end de Pâques.
        Sinon, avec Paul, on a connecté mon portable (à qui j'ai toujours pas trouvé de prénom) à son réseau. Il a une installation qui va en faire bander plus d'un minute geek.
        Minute geek.
        Il a un serveur Apple qui ressemble à une boite de biscuits. Sans ventilateurs mais avec disque dur, carte graphique, wifi et tout et tout. Y a plus qu'à y connecter un écran, un clavier et une souris. Ce serveur tourne H24 vu qu'il consomme quasi-rien en régime permanent. À ce serveur sont connectés en wifi les PC windows et linux. Il a un PC sous Redhat. J'ai acheté une cage USB 2 pour mon gros disque dur (bootable et sous Mandriva 2005). On va le connecter au serveur pour pouvoir avoir accès à ma musique en permanence. J'espere que l'OS X de Macintosh arrive à lire l'ext3 de Linux. Je vais aussi vendre mon écran cathodique 17 pouces. Il est trop lourd.
        Quoique, quand le PC planté pour la énieme fois, c'est toujours pratique d'avoir un morceau de quincaillerie assez solide pour pouvoir y un coller un bon coup de poing dedans.

        Je viens de descendre voir Oxana. Le film porno continue : Elle m'ouvre en peignoir, probablement nue dessous. Ha ha, c'est un signe du bon Dieu, je vais pouvoir réaliser tous mes fantasmes dessus. Je l'ai invitée à monter gouter mon punch.
        Jeudi 13 avril 2006
        Je lisais tout à l'heure un article de wikipedia sur Confucius. Il y est dit qu'on ne dispose d'aucune trace de la main de Confucius lui même (bien qu'il eut été un homme de lettre) mais d'écrits de ses disciples et admirateurs. Tiens, comme Jésus, Bouddha et Socrate (doit y en avoir d'autres qui ferait bons exemples)... Et on peut dire que s'il y a un homme qui à influencé le cours de l'histoire, la compétition est serrée entre les quatre.
        
        Si je demande à un fan de Johnny (Michel, 37 ans) de décrire l'objet de son culte à quelqu'un qui n'a jamais entendu parler de lui (Jocelyne, 28 ans), il est probable que Jocelyne rentrera chez elle persuadée que Johnny est vraiment un homme exceptionnel. Arrivée chez elle, elle ira probablement sur Internet pour trouver des information sur ce