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Les panzers de la mort

Les panzers de la mort

Titel: Les panzers de la mort Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Sven Hassel
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Porta. Amenez les poules, qu’on les voie !
    – Restez tranquilles, là-dedans ! grogna un des cerbères de l’entrée, ou bien on vous fout à la porte.
    Petit-Frère lui jetaun mauvais regard et le gendarme, à la vue du géant, eut la sagesse de ne pas insister.
    Soudain, les portes s’ouvrirent avec fracas sur un salon que l’une de ces dames décorait du nom de réception. Il y avait là une douzaine de femmes de 20 à 50 ans, vêtues d’affriolante façon, c’est-à-dire depuis la robe du soir outrageusement décolletée, jusqu’aux lingeries les plus transparentes, et toutes prêtes à accueillir cette horde affamée d’amour en bottes d’infanterie.
    Porta tomba littéralement sur les genoux d’une beauté brune en jupon bleu ciel, la gava aussitôt de vodka et s’éclipsa avec elle. Pluto venait de trouver la femme de ses rêves : un poids lourd. Quant à Petit-Frère, hésitant, Il tarda tant à faire son choix que, tout à coup, Il se retrouva seul, toutes ces dames étant en main. Des protestations sauvages accueillirent cette constatation et attirèrent une des sous-maîtresses de l’établissement qui s’efforça de calmer l’immense gaillard. Mal lui en prit ! Le géant se jeta sur la femme épouvantée et commençait à lui arracher sa robe montante, tandis qu’elle se débattait en appelant au secours.
    A ses cris, arriva une autre surveillante. Petit-Frère devenu à moitié fou, qui avait déjà déshabillé la première, empoigna la seconde et se rua comme un bolide sur la porte par où Il nous avait vus disparaître avec nos filles. Poussant des Cris de détresse, les deux femmes essayaient vainement d’échapper à la poigne qui les immobilisait comme deux baleines harponnées.
    – J’ai payé ou j’ai pas payé ? criait Petit-Frère en grimpant l’escalier avec un bruit de tonnerre, une femme sous chaque bras. Fermez-la, vous autres ! Je demande mon droit, rien de plus !
    Une porte se présenta qu’il ouvrit d’un coup de pied, mais Porta occupait la place avec sa beauté brune. Une seconde livra à tous les regards les ébats érotiques de Pluto et de Stege avec deux filles aux voix perçantes. Petit-Frère jura et tenta sa chance le long du couloir, puis au second étage, mais Il y avait du monde partout et il tomba sur un artilleur de la flak : – Dehors ! clama le géant, décampe, pourceau, devant les gens bien !
    L’artilleur voulut riposter, mais Petit-Frère jeta ses deux femmes qui ruaient sur le grand lit, et le flanqua à la porte, pendant que la fille de l’artilleur, assise complètement nue sur le lit, regardait la scène avec une stupeur qui dégénéra en un immense fou rire ! Que son client lui ait été arraché au moment psychologique, elle n’avait certes jamais vu ça, mais le plus risible était encore la tête des deux maquerelles qui gisaient à côté d’elle à moitié déshabillées.
    – Otez les chiffons ! hennit Petit-Frère enchanté, en retirant son pantalon mais toujours vêtu de sa veste, de sa casquette et de ses bottes.
    – Qu’est-ce qui vous prend ? glapit une des dames indignées, je vais…
    Le reste disparut dans un cri de terreur et de rage. Petit-Frère, d’un seul coup d’un seul, lui avait arraché robe et jupon : Il la saisit comme une poule, par une cheville et l’on vit une culotte voler en un grand arc de cercle au-dessus de sa tête, puis Il se jeta sur elle en la maintenant de ses deux mains de fer qui puaient l’huile et le pétrole. Profitant de son inattention, la fille de l’artilleur réussit à gagner la porte et se glissa dans le couloir, où un soldat demi-nu s’en empara aussitôt et disparut avec sa proie.
    Au-dessus, Porta, au comble du bonheur, faisait des échanges de filles avec Pluto, pour finir par les jouer aux dés. Mais en bas, dans le salon de réception, commençait un tapage infernal : c’étaient les clients furieux qui attendaient leur tour et protestaient violemment que nous leur ayons ravi les douze femmes que l’établissement réservait à plus de cent soldats !
    Jamais ce temple n’avait connu pareille nuit ! Les deux matrones étaient livrées aux transports de Petit-Frère qui en criait de joie. Quand il eut épuisé leurs charmes, Il pénétra avec fracas dans une autre pièce occupée par deux fantassins et leurs filles, et exigea un échange qui eut lieu, nonobstant quelques protestations. Entre-temps, la vodka coulait à flots, Porta et Pluto,

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