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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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transport par voie d’eau.
    — On utilise des radeaux pour transporter les vivres, les
objets, les personnes. Non seulement les membres de la Onzième Caverne
excellent à remonter ou à descendre la Rivière, pour eux-mêmes ou pour leurs
voisins, mais ils fabriquent la plupart des radeaux.
    — C’est leur talent, ajouta Jondalar. La Onzième a pour spécialité
la fabrication et l’utilisation de radeaux.
    — Ce sont des radeaux ? demanda Ayla en tendant le
bras vers plusieurs plates-formes en rondins.
    Elles lui paraissaient familières. Elle avait vu quelque chose
de semblable ailleurs et s’efforçait de se rappeler où. Cela lui revint :
les femmes S’Armunaï avaient utilisé un radeau. Quand elle avait essayé de
retrouver Jondalar en suivant la seule piste partant de l’endroit où il avait
disparu, elle était arrivée à une rivière et avait vu un radeau.
    — Pas tous, dit Jondalar. Le plus grand, le plus haut, c’est
leur quai. Les plus petits qui y sont attachés sont des radeaux. La plupart des
Cavernes aménagent un endroit près de l’eau pour attacher les radeaux ;
certaines se contentent de simples piles, d’autres construisent un quai, mais
aucun n’est comparable à celui-ci. Quand quelqu’un veut voyager en amont ou en
aval, il s’adresse à la Onzième Caverne. Je suis content que nous nous
arrêtions ici. J’avais l’intention de leur parler des Sharamudoï et de leurs poignes
si bien manœuvrables, creusées dans des troncs d’arbre.
    Joharran avait entendu son frère.
    — Tu n’auras pas le temps de discuter de bateaux aujourd’hui,
à moins que tu ne veuilles rester sans nous. J’aimerais rentrer avant la nuit.
J’ai dit à Kareja que je passerais ; elle tenait à te présenter à tout le
monde, Ayla, et puis je souhaite remonter la Rivière en radeau après la chasse
pour rencontrer plusieurs autres chefs au sujet de la Réunion d’Été.
    — Si nous avions une de ces poignes ramudoï évidées, il
suffirait de deux personnes pour remonter la rivière à la rame, et tu n’aurais
pas à pousser un lourd radeau avec une perche, indiqua Jondalar.
    — Combien de temps faut-il pour en fabriquer une ?
    — Cela demande beaucoup de travail, reconnut-il. Mais une
fois qu’elle est faite, on l’utilise longtemps.
    — Pour le moment, cela ne règle pas la question.
    — Non. Je pensais que ce serait utile plus tard.
    — Peut-être, mais j’ai besoin de remonter la rivière dans
quelques jours, déclara Joharran. Et de revenir. Si la Onzième Caverne prévoit
un voyage, ce sera plus facile, et plus rapide au retour. Je ferai le trajet à
pied s’il le faut.
    — Tu pourrais prendre les chevaux, suggéra Ayla.
    — Toi, tu le pourrais, repartit Joharran avec un sourire.
Moi, je ne saurais pas les faire aller où je veux.
    — Un cheval peut porter deux personnes. Tu pourrais monter
derrière moi.
    — Ou derrière moi, proposa Jondalar.
    — Une autre fois, peut-être. Pour le moment, je vais
essayer de savoir si la Onzième Caverne envisage de remonter prochainement la
Rivière.
    Ils n’avaient pas entendu Kareja approcher, et tous levèrent la
tête quand elle annonça :
    — Je projette en effet de le faire. Moi aussi, j’irai à la
réunion, Joharran, et si la chasse est bonne... (Même si cela semblait
probable, personne n’affirmait jamais qu’une chasse serait bonne, cela pouvait
porter malheur.) Nous pourrions apporter de la viande là où se tiendra la
Réunion d’Été et la laisser dans une cache, à proximité. Je crois que tu as
raison : il y aura une affluence exceptionnelle à la Réunion cette année.
    Se tournant vers Ayla, Kareja ajouta :
    — Je sais que vous ne pouvez pas rester longtemps mais je
voulais te montrer notre abri et te présenter à quelques personnes.
    Sans ignorer Jondalar, elle s’adressait directement à Ayla. Il
examina de plus près cette femme qui était le chef de la Onzième Caverne. Elle
avait fait partie de ceux qui l’avaient taquiné avec le plus de mordant, mais
elle semblait désormais impressionnée par Ayla... depuis que celle-ci avait
démontré son adresse. Peut-être vaut-il mieux attendre plus tard pour parler de
nouveaux bateaux, se dit-il en se demandant qui était maintenant celui d’entre
eux qui fabriquait les meilleurs radeaux.
    Il essaya de se rappeler ce qu’il savait de Kareja. Les hommes
ne s’étaient jamais beaucoup intéressés à elle, se souvint-il. Non parce

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