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Marco Polo

Marco Polo

Titel: Marco Polo Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings
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démonstration (« et voici maintenant comment nous
allons procéder, gentilshommes »), il introduisit l’organe flasque dans le
trou du yoni de pierre. Puis, tenant la lourde pierre contre son pubis,
il chercha des yeux la danseuse du ventre. Il lui demanda d’attraper sa linga et de l’amener de ses doigts à l’état d’excitation voulu.
    La jeune fille ne se récria pas ni n’émit la moindre
plainte, mais l’idée ne sembla guère l’enchanter. Elle ne prit pas moins
possession de ce qui dépassait du trou et commença à travailler le morceau de
chair, un peu comme si elle trayait une vache. Ses propres mamelles
rebondissaient, et ses bracelets tintaient en rythme. Le vieux mendiant
gémissait à présent, baissant le regard sur le yoni et la main de la
jeune fille, et l’on vit ses yeux minces rougir de concentration, tandis que
des filets de sueur commençaient de couler sur la crasse de son visage. Au bout
d’un moment, sa linga finit par être assez longue pour qu’on pût en
distinguer le bout, marron et bulbeux, qui dépassait même du poignet de la
danseuse en train de la frictionner. Finalement, le yogi l’apostropha, et elle
se retira, reculant de quelques pas.
    Le vieux mendiant l’avait sans doute stoppée juste
avant d’arriver au moment d’éjaculer. La pierre tenait à présent par la seule
fermeté de son organe. Il fixait des yeux ce piton et le cercle étroit qui
l’enserrait, ainsi que la danseuse qui avait maintenant suspendu son souffle,
comme tous les convives, les crieurs contre le mur et les serviteurs debout
dans la pièce. La linga du yogi avait atteint une taille respectable, vu
l’âge de l’homme, sa décrépitude générale et la faiblesse physique de sa
condition de mendiant. Cependant, elle semblait légèrement contrainte et
enflammée, prise dans l’étroit yoni de pierre serré si fort contre son
entrejambe.
    Le yogi fit quelques gesticulations supplémentaires,
cette fois quelque peu précipitées, et émit une longue plainte monocorde, un
gémissement pétri d’incantations vomies bout à bout d’une voix de plus en plus
étranglée. Rien de spectaculaire ne s’était produit. Il balaya des yeux
l’auditoire, l’air un peu confus, et fit rougeoyer un véritable regard de rage
en direction de la danseuse, laquelle fredonnait à présent d’un air
indifférent, s’examinant les ongles dans une attitude qui signifiait :
« Tu vois ? Tu n’avais qu’à venir chez moi. » Le yogi hurla
encore quelques mots à sa linga et au yoni d’emprunt, comme pour
les maudire, et fit plusieurs autres gestes violents, serrant les poings comme en
signe d’impuissance. Il ne se passait toujours rien, excepté qu’il suait
abondamment et que son organe étroitement pincé ajoutait une touche pourpre à
son brun foncé naturel. La danseuse poussa un petit hennissement, le maître de
musique gloussa, amusé, et le petit rajah commença à tambouriner des doigts sur
la table.
    — Eh bien ? fis-je en aparté à Tofaa.
    Elle murmura :
    — Il semble que le yogi rencontre quelque
difficulté.
    C’était le cas. Il dansait maintenant sur place, plus
vigoureusement même que ne l’avait fait la danseuse professionnelle, ses yeux
exorbités paraissaient plus rouges encore qu’après l’expérience du palang, et
son flot de vociférations n’avait plus rien d’incantatoire car il s’agissait
bel et bien de cris de douleur. Son assistant en loques arriva en courant et se
mit à tirer la pierre avec frénésie, ce qui arracha à son maître un hurlement
effroyable. Les six crieurs s’approchèrent eux aussi pour aider, et il y eut
une masse confuse de mains sur le point central d’attention empourpré, jusqu’à
ce que le yogi à l’agonie leur échappe en couinant et chute, tordu de douleur
en martelant le sol de ses poings.
    — Qu’on l’emmène ! ordonna le petit rajah
d’une voix dégoûtée. Traînez ce vieil escroc jusqu’aux cuisines et essayez une
onction de graisse.
    Le yogi fut emmené hors de la pièce, non sans mal, car
il se contorsionnait comme un poisson sorti de l’eau, trompetant tel un
éléphant percé d’un coup de lance. Le numéro semblait fini. Nous étions tous
quatre assis à table, dans un silence embarrassé, écoutant les cris perçants
décroître dans les couloirs. Je fus le premier à prendre la parole. Je ne fis
naturellement aucune remarque au sujet de l’éclatante confirmation que venait
d’apporter

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