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Napoléon

Napoléon

Titel: Napoléon Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: André Castelot
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Police d’en finir avec cette folle de Mme de Staël, et de ne pas souffrir qu’elle sorte de Genève, à moins qu’elle ne veuille aller à l’étranger faire des libelles.
    21avril. Napoléon à Cambacérès : « Je pense qu’il est convenable de ne pas tarder plus longtemps à remettre aux Invalides l’épée et les décorations de Frédéric. »
    2 mai. Napoléon à Duroc : « Sur les fonds de la caisse des théâtres, donner à M. Paër une boîte avec chiffre en or et la somme de 10 000 francs ; à Mme Paër la somme de 6 000 francs. »
    2 mai. Napoléon à Cambacérès : « Le poste de Saint-Cloud doit être fourni par la compagnie des vétérans de la Garde... Faites former de cette compagnie un détachement de soixante hommes, et faites-le caserner à la caserne de la Garde à cheval. »
    6 mai. Napoléon au roi de Naples : « Mon frère, si vous faites frapper de la monnaie, je désire que vous adoptiez les mêmes divisions de valeur que dans les monnaies de France... J’ai déjà fait la même chose pour mon royaume d’Italie. Les princes confédérés font la même chose. De cette manière, il y aura dans toute l’Europe uniformité de monnaie, ce qui sera d’un grand avantage pour le commerce. »
    7 mai. Napoléon à Cambacérès : « Je n’approuve pas la résolution que vous avez prise relativement aux affaires de l’Opéra, parce que dans l’ordre général de service que j’ai arrêté pendant mon absence, je ne vous ai point donné le droit de prendre des résolutions... »
    15 mai. Note sur la nouvelle maison d’éducation des jeunes filles de la Légion d’honneur, à Ecouen : « Qu’apprendra-t-on aux demoiselles qui seront élevées à Ecouen ? Il faut commencer par la religion dans toute sa sévérité... Élevez-nous des croyantes et non pas des raisonneuses. Il faut ensuite apprendre aux élèves à chiffrer, à écrire, et les principes de leur langue afin qu’elles sachent l’orthographe. Il faut leur apprendre un peu de géographie et d’histoire, mais bien se garder de leur montrer ni le latin ni aucune langue étrangère... Mais, en général, il faut les occuper toutes, pendant les trois quarts de la journée, à des ouvrages manuels : elles doivent savoir faire des bas, des chemises, des broderies, enfin toute espèce d’ouvrages de femmes... Il serait bon aussi qu’elles eussent un peu de cette partie de la cuisine qu’on appelle l’office... L’habillement doit être uniforme. Il faut choisir des matières très communes et leur donner des formes agréables. Quant à la nourriture, elle ne saurait être trop simple : de la soupe, du bouilli et une petite entrée. Il ne faut rien de plus... La danse est nécessaire à la santé des élèves, mais il faut un genre de danse gaie et qui ne soit pas danse d’opéra. J’accorde aussi la musique, mais la musique vocale seulement... Je n’élève ni des marchandes de modes, ni des femmes de chambre, ni des femmes de charge, mais des femmes pour des ménages modestes. »
    26 mai. À son frère Jérôme qui souffre d’hémorroïdes : « Le moyen le plus simple de les faire disparaître, c’est de vous faire appliquer trois ou quatre sangsues. Depuis que j’ai usé de ce remède, il y a dix ans, je n’en ai plus été tourmenté. »
    Parallèlement aux affaires de l’intérieur, il lui faut aussi continuer son métier de chef d’armée – et, sans relâche, il va inspecter ses troupes. Outre la cohorte des officiers généraux, des membres de l’état-major, des aides de camp, des écuyers, des officiers d’ordonnance, des pages, le piquet de service – un officier et vingt chasseurs – attend toujours devant le « palais » car le départ impérial s’effectue avec la rapidité de l’éclair.
    Une brigade – il y en avait dix – de chevaux de selle se tient prête à être enfourchée par l’Empereur et sa suite. Pour lui : deux chevaux de bataille et un cheval d’allure : trois montures dites « du rang de Sa Majesté ». Les autres chevaux sont réservés au grand écuyer, à l’écuyer de service, au mamelouk Ali, veillant sur une fiole d’eau-de-vie, le manteau et le frac de l’Empereur, au chirurgien véhiculant « un assortiment de tout ce qu’il faut pour panser », au piqueur, préposé à la cantine et au portemanteau d’effets, aux deux valets de chambre ayant avec eux charpie, sel, vin de madère, instruments de chirurgie, aux trois maîtres

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