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Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
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communautés de la Triple Alliance, mais elle n'atteignit jamais Texcala o˘ se trouvaient nos ennemis.
    Les premières atteintes se firent sentir avant même que l'on s˚t que Cortés avait trouvé refuge à Texcala. Vous connaissez bien les symptômes et la progression de ce mal, mes révérends, aussi je n'ai pas besoin de vous raconter comment les gens mouraient, étouffés par le gonflement des tissus à l'intérieur du nez et de la gorge, ou pris d'un violent délire, ou encore en vomissant tout leur sang. J'avais très vite reconnu la maladie et dit aux médecins :
    " C'est une affection courante chez les Blancs, mais ils en meurent rarement. Ils l'appellent la petite vérole.
    - Si c'est leur petite vérole, repartit le médecin sans plaisanter, j'espère qu'ils ne nous amèneront jamais la grande. qu'est-ce qu'ils font pour en réchapper ?
    - Ils m'ont dit qu'il n'y avait pas d'autre remède que de prier. "
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    Les temples se remplirent alors de prêtres et de fidèles venus apporter leurs offrandes au dieu de la médecine et à toutes les autres divinités. Le temple que Motecuzoma avait mis à la disposition des Espagnols connut lui aussi une grande affluence, car ceux qui avaient reçu le baptême espéraient que le dieu des Chrétiens les assimilerait aux Blancs et les épargnerait.
    Ils allumaient des cierges, . se signaient et marmonnaient ce qu'ils pouvaient se rap-|.,peler du rituel.
    Cependant, rien ne put arrêter l'épidémie. Nos prières i furent inutiles et nos médecins aussi impuissants que les t Maya. Très vite, nous f˚mes également menacés par la famine, car la population de la terre ferme, redoutant de flous approcher, ne vint plus nous approvisionner. Mais Jorsque le mal gagna les autres communautés de la Triple Alliance, les bateliers qui n'étaient pas atteints reprirent leurs livraisons. La maladie semblait choisir ses : victimes. Je ne fus pas touché, ni Béu, ni les autres per-i> sonnes de ma génération. Elle paraissait ignorer les ? vieux et tous ceux qui avaient une faible constitution, 'pour ne s'attaquer qu'aux êtres jeunes et vigoureux, sans perdre son temps avec ceux qui avaient déjà des chances 5 de ne pas vivre très longtemps.
    Cette épidémie fut une des raisons qui me firent dou-jner que Cuitlahuac ait jamais essayé de récupérer le tré-enfoui dans les eaux. Elle s'abattit sur nous si apidement après le départ des Espagnols, avant même nous ayons pu reprendre notre vie normale, que je sis s˚r que l'Orateur Vénéré n'eut pas le temps d'y enser et, plus tard, quand la maladie eut tout dévasté, eut d'autres raisons de négliger de le faire. En effet, ps pays de la Triple Alliance furent pendant longtemps iipés de tout. Les marchands et les messagers des ntres nations refusaient de pénétrer dans la zone infes-; et Cuitlahuac interdit à nos pochteca d'en sortir pour : pas risquer de propager la maladie. Ce n'est que qua-mois après la Triste Nuit que l'une des souris en ste à, Texcala prit son courage à deux mains pour venir sus informer des événements survenus depuis. " Sachez, Seigneur Orateur, avait-il déclaré, que Corel son armée ont passé un bon moment à se reposer, 1009
    à manger comme des ogres et à soigner leurs blessés, non pas en vue de reprendre le chemin de la côte, mais afin de regagner des forces pour retourner à l'attaque de Tenochititl‚n. Ils sont prêts maintenant et avec les Texcalteca, ils sillonnent tout le pays à l'est pour recruter des guerriers dans les tribus qui en veulent aux Mexica. "
    Le Femme-Serpent interrompit le messager pour dire à Cuitlahuac :

    " Nous avions cru qu'ils se seraient découragés à jamais. Puisque ce n'est pas le cas, il faut immédiatement rassembler nos forces, marcher sur eux et tuer tous les Blancs jusqu'au dernier avec ceux qui les ont aidés. Il faut les attaquer avant qu'ils ne soient assez forts pour nous faire subir un sort semblable.
    - Et quelles forces allons-nous rassembler, Tla-cotzin ? demanda Cuitlahuac. Combien reste-t-il de guerriers encore capables de tenir une épée ?
    - Excusez-moi, Seigneur Orateur, il y a autre chose, poursuivit l'espion.
    Cortés a envoyé des hommes sur la côte qui ont démonté plusieurs navires.
    Au prix d'un labeur incroyable, ils ont ramené de lourdes pièces de bois et de métal jusqu'à Texcala et en ce moment, les marins de Cortés sont en train de les assembler pour faire des bateaux plus petits, comme celui qu'ils avaient

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