Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
d’un
sujet sur le revers de la médaille d’un empereur. Voyez Science des
médailles , par le Père Jobert, t. I, p. 132-150, édit. de 1739, par le
baron de La Bastie.
[3844] Procope ( de Bell vandal ., l. I, c. 3, p. 185)
ne continue l’histoire de Boniface que jusqu’à son retour en Italie. Prosper et
Marcellin parlent de sa mort, et le dernier observe que, dès la veille du
combat, Ætius avait préparé une lance, plus longue que celle dont il avait
coutume de se servir ; cette circonstance annoncerait presque un combat
singulier.
[3845] Voyez Procope, de. Bell. vandal ., l. I, c.
186. Valentinien publia plusieurs lois bienfaisantes en faveur de ses sujets de
Numidie et de Mauritanie. Il les exempta du paiement de la plus grande partie
de leurs dettes, réduisit leur tribut des sept huitièmes, et leur donna le
droit d’appeler de la sentence de leur magistrat au préfet de Rome. Cod.
Theod ., t. VI, Novell ., p. 11, 12.
[3846] Victor Vitensis, de Persec. Vandal ., l. II, c.
5, p. 26. La Chronique de Prosper (A. D. 442) détaille et peint
fortement les cruautés que Genseric exerçait sur ses sujets.
[3847] Possidius, in Vit. S. Aug ., c. 28, ap.
Ruinart, p. 428.
[3848] Voyez les Chroniques d’Idatius, d’Isidore, de
Prosper et de Marcellin ; elles placent la surprise de Carthage dans la même
année, mais ne s’accordent pas sur le jour de cet événement.
[3849] La description de Carthage, telle qu’elle était dans
les quatrième et cinquième siècles, est tirée de l’ Expositio totius Mundi ,
p. 17, 18, dans le troisième volume des petits Géographes d’Hudson ; d’Ausone, de
claris Urbibus , p. 228, 229, et principalement de Salvien, de
Gubernatione Dei , l. VII, p. 27, 28. Je suis surpris que la Notitia ne donne à Carthage ni arsenal ni hôtel des monnaies, mais seulement un gynœceum ou atelier de femmes.
[3850] L’auteur anonyme de l’ Expositio totius Mundi compare dans son latin barbare le pays avec les habitants, et, après avoir
reproché à ceux-ci leur manque de bonne foi, il ajoute froidement : Difficile
autem inter cos, invenitur bonus, tamen in multis pauci boni esse possunt ,
p. 18.
[3851] Il assure que les vices particuliers de tous les pays
viennent se rassembler dans le cloaque de Carthage (l. VII, p. 257). Les
Africains s’enorgueillissaient de leur vigueur dans la pratique du vice. Et
illi se magis virilis fortitudinis esse crederant ; qui maxime viros feminei
usus probrositate fregissent , p. 268. On rencontrait dans les rues de
Carthage de misérables débauchés, qui affectaient le maintien, l’habillement et
les manières des femmes (p. 264). Si un moine paraissait dans les rues, le
saint homme était poursuivi par des insultes et des rires impies, detestantibus
ridentium cachinnis (p. 289).
[3852] Comparez Procope ( de Bell. vandal ., l. I, c.
5, pages 189, 190) et Victor Vitensis, de Persecut. Vandal ., l. I, c. 4.
[3853] Ruinart (p. 444-457) a tiré de Théodoret et de
quelques autres auteurs, les aventures réelles au fabuleuses des habitants de
Carthage.
[3854] Dans une fable, le choix des circonstances est peu
important ; cependant j’ai suivi exactement le récit qui a été traduit du
syriaque par les soins de saint Grégoire de Tours, de Gloria martyrum ,
l. I, c. 95 ; in maxim. Bibl. Patrum , t. XI, p. 856 ; les Actes grecs de
leurs martyrs, ap. Phot., p. 1400, 1401, et les Annales du patriarche
Eutychius, t. I, p. 391, 531-532, 535, vers. Pocock.
[3855] Deux écrivains syriaques cités par Assemanni ( Bibl.
orient ., t. I, p. 336-338) placent la résurrection des sept dormants dans
l’année 736 (A. D. 425), ou 748 (A. D. 437). Les Actes grecs qu’a lus Photius,
donnent pour date la trente-huitième année du règne de Théodose, qui peut se
rapporter à A. D. 439 ou 446. Le temps qui s’est écoulé depuis la persécution
de Dèce est facile à vérifier, et il fallait toute l’ignorance de Mahomet et
des faiseurs de légendes pour supposer un intervalle de trois, ou quatre cents
ans.
[3856] Jacques, un des pères orthodoxes de l’Église
syriaque, était né A. D. 452 ; il commença à composer des sermons. A. D. 474 ;
il fut fait évêque de Batnæ, dans le district de Satug et dans la province de
la Mésopotamie, A. D. 519 ; et mourut A. D. 521. (Assemanni, t. I, p. 289.)
Pour l’homélie de Pueris ephesinis , voyez p. 335-339. J’aurais voulu
cependant qu’Assemanni eût traduit le texte de Jacques de Sarug, au lieu
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