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Les reliques sacrées d'Hitler

Les reliques sacrées d'Hitler

Titel: Les reliques sacrées d'Hitler Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Sidney Kirkpatrick
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en place un réseau de résistance basé en Autriche, et engagé Spacil pour l’administrer et le financer. Si le mouvement de résistance ne parvenait pas à empêcher l’invasion de l’Allemagne, ses membres devraient alors infiltrer le gouvernement d’occupation et œuvrer pour impulser un mouvement révolutionnaire dont le but final était de mettre en place un nouvel ordre du Reich.
    D’après les archives, il apparaissait clairement que le mouvement de résistance était bien moins organisé que les opérations du RSHA pendant la guerre. Il s’était finalement révélé inefficace. En tout cas, il avait bénéficié d’un financement important. En quelques jours, Spacil avait réussi le tour de force de cacher quelque 25 millions de dollars de biens du Reich. La découverte d’éléments de ce trésor aux endroits mêmes que Spacil avait indiqués aux enquêteurs était la preuve que ces fonds existaient bien et que l’Oberführer disait la vérité.
    En même temps, Spacil avait fourni au CIC d’autres témoignages apparemment faux. Le plus évident était le récit détaillé de l’Oberführer des derniers jours d’Hitler, que Spacil prétendait avoir appris au château de Fischhorn au cours de communications radio avec Hitler et d’autres membres du haut commandement nazi dans le bunker du Führer.
    Au cours de ses premières dépositions, Spacil prétendait qu’Hitler avait été blessé par un shrapnel pendant une incursion à la surface pour assister à l’invasion de Berlin par les Soviétiques. Cela ne collait pas avec les renseignements donnés par le G-2 à Rosenthal. Spacil prétendait aussi qu’Hitler ne s’était pas suicidé dans le bunker, mais avait été capturé par les Soviétiques et exfiltré de Berlin. Même si c’était plausible, tout prouvait qu’il en avait été autrement. Qui plus est, Spacil s’était lui-même contredit au cours d’un interrogatoire ultérieur en disant qu’Hitler s’était enfui de Berlin par avion.
    Pour Rosenthal, Spacil avait certainement fabriqué de toutes pièces les premiers récits pour impressionner le capitaine Schlemmer à Camp Oklahoma par son importance et son influence au sein de la hiérarchie nazie. Si Schlemmer était suffisamment impressionné, il pourrait alors croire que Spacil avait accès à l’or et aux espèces qu’il prétendait avoir cachés. Plus tard, après qu’il eut été livré au CIC, Spacil pouvait très bien avoir joué la comédie auprès des enquêteurs pour leur faire croire ce qu’ils redoutaient le plus : qu’Hitler était toujours vivant et aux mains des Soviétiques. Les Américains n’oseraient pas pendre un homme si précieux capable de leur faire connaître la vérité.
    Il y avait aussi le problème des effets personnels d’Hitler, dont des journaux intimes, la correspondance et les bijoux d’Eva Braun. D’après Spacil, le général de la Luftwaffe Robert Ritter von Greim et la pilote d’essai Hanna Reitsch avaient reçu l’ordre de se rendre à Berlin en avion dans le cadre d’une mission spéciale pour les prendre ainsi que d’autres objets de valeur non identifiés avant que les Soviétiques n’envahissent la ville. Le duo était supposé avoir effectué son échappée désespérée à minuit, le 28 avril, décollant sur un monoplan monomoteur de la large avenue faisant face à la porte de Brandebourg. Leur avion s’était élevé dans le ciel de Berlin au milieu d’une pluie de balles et d’explosions de bombes soviétiques. Spacil soutenait d’ailleurs que ce n’avait pas été le seul avion à fuir Berlin au cours de ces dernières heures.
    Spacil n’avait pas précisé qui au sein du commandement nazi lui avait révélé tout cela, mais il avait réussi à fournir suffisamment d’informations alléchantes pour que le CIC ait de bonnes raisons de le croire. L’Oberführer prétendait qu’un autre avion transportant certains des effets personnels d’Hitler ainsi que d’autres trésors du

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