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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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fut
réduit à terni nummi ; ce qui pourrait faire environ quinze schellings
le quarter anglais (quarante-deux sous le boisseau).
    [1590] Nous pouvons observer que Tacite parle de ce bruit
avec une défiance et une incertitude très convenables. Suétone, au contraire,
s’empresse de le rapporter, et Dion le confirme solennellement.
    [1591] Ce témoignage est seul suffisant pour prouver
l’anachronisme des Juifs, qui placent près d’un siècle trop tôt la naissance de
Jésus-Christ (Basnage, Hist. des Juifs, V, c. 14-15). Josèphe nous apprend ( Antiquités ,
XVIII, 3) que Ponce Pilate frit procurateur de la Judée dans les dix dernières
années de Tibère. A. D. 27-37. Pour ce qui est du temps particulier de la mort
de Jésus-Christ, une très ancienne tradition la fixe au 25 mars de l’année 29,
sous le consulat des deux Germinus (Tertullien, adv. Judœos , c. 8).
Cette date, qui est adoptée par Pagi, le cardinal Norris et Le Clerc, semble au
moins aussi probable que l’ère vulgaire, que l’on place (par je ne sais quelles
conjectures ) quatre années plus tard.
    [1592] Cette  seule phrase : Repressa in prœsens exitiabilis
superstitio rursus erumpebat , prouve
que les chrétiens avaient déjà attiré l’attention du gouvernement, et que Néron
n’était pas le premier à les persécuter. Je suis surpris que l’on n’ait pas
insisté sur la confirmation que les Actes des apôtres reçoivent de ces
mots de Tacite, Repressa
in prœsens , et rursus
erumpebat ( Note de l’Éditeur ).
    [1593] Odio humani generis convicti . Ces mots peuvent
signifier ou la haine du genre humain contre les chrétiens, ou la haine des
chrétiens contre le genre humain. J’ai préféré le dernier sens, comme le plus
conforme au style de Tacite et à l’erreur populaire, dont un précepte de
l’Évangile (voyez saint Luc, XIV, 26) avait peut-être été l’occasion innocente.
Mon interprétation est justifiée par l’autorité de Juste-Lipse ; des
traducteurs de Tacite, italiens,  français et anglais ; de Mosheim (p. 102) ;
de Le Clerc ( Hist. ecclésiastique , 427 ) ; du docteur Lardner ( Témoignages ,
vol. I, p. 345) ; et de l’évêque de Glocester ( Divine Legation , vol. III
, p. 38). Mais comme le mot convicti ne se joint pas fort bien avec le
reste de la phrase, Jacques Gronovius a préféré de lire conjuncti , ce
qui est autorisé par le précieux manuscrit de Florence.
    [1594] Tacite, Annal ., XV, 44. La traduction est du
père Dotteville.
    [1595] Nardini, Roma antica , p. 387; Donatus, de
Româ antiquâ , III, p. 449.
    [1596] Suétone, Vie de Cicéron , c. 16. Quelques
ingénieux commentateurs ont rendu l’épithète de malefica par magique ;
mais Mosheim la regarde seulement, à bien plus juste titre , comme synonyme du
mot de Tacite exitialibis .
    [1597] Le passage concernant Jésus-Christ, qui fut inséré
dans le texte de Josèphe, entre le temps d’Origène et celui d’Eusèbe, pour
fournir un exemple d’une falsification peu commune. L’accomplissement des
prophéties, les vertus de Jésus-Christ, ses miracles et sa résurrection, y sont
distinctement rapportés. Josèphe reconnaît qu’il était le Messie, et ne sait
s’il doit l’appeler un homme. S’il pouvait rester encore quelque doute sur ce
célèbre passage, le lecteur peut examiner les objections frappantes de Le Fèvre
( Havercamp Josèphe , tome II, p. 267-273), les savantes réponses de
Daubuz (p. 187-232) et l’excellente réplique ( Biblioth. anc. et mod .,
tome VII, p. 237, 288) d’un critique anonyme, qui est, je crois, le savant abbé
de Longuerue.
    [1598] Voyez la Vie de Tacite , par Juste-Lipse et par
l’abbé de La Bletterie ; le Dictionnaire de Bayle, à l’article Tacite ,
et la Bibliothèque latine de Fabricius, t. II, p. 386, éd. Ernest.
    [1599] Principatum divi Nervœ, et imperium Trajani,
uberiorem securioremque materiam senectuti seposui . Tacite, Histoires ,
I.
    [1600] Annales , II, 61 ; IV, 4.
    [1601] La lecture seule du passage de Tacite suffit, comme
je l’ai déjà dit, pour faire voir  que la secte des chrétiens, n’était pas si
obscure, qu’elle n’eût déjà été réprimée ( repressa ) , et qu’elle ne passait
point pour innocente aux yeux des Romains ( Note de l’Éditeur ).
    [1602] Le nom du comédien était Alituros. C’était par le
même canal, qu’environ deux ans auparavant, Josèphe ( de Vitâ suâ , c. 3)
avait obtenu le pardon et la liberté de quelques prêtres juifs qui

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